contenus du blog

vendredi 29 mai 2009

Croquis et autres


patio central


poteau cafet



plan du Musée - R+1



plan du Muséé - RDC

lundi 18 mai 2009

SICABAT


Le staff de FISA BURKINA à SICABAT

ETS ZI MATERIAUX ECO

STAND de ICI pour la promotion des matériaux locaux

Le SICABAT…
Du 06 au 10 mai 2009, s’est tenu, sur le site du SIAO (Salon International de l’Artisanat de Ouagadougou), la 7ème édition du SICABAT ( Salon du Bâtiment de Ouagadougou), dédié aux professionnels du bâtiment et des travaux publics.
Le SICABAT est un cadre d’échange qui rassemble toute la filière construction, pour la promotion des différents produits commercialisés et pour échanger autour des problématiques du secteur.
Cette édition du SICABAT a été placée sous le thème « Architecture et développement durable en Afrique : Préservation de l’environnement et Eco efficience ».
Le SICABAT s’est développé en deux parties : l’exposition vente au SIAO, et le forum d’échange au LIPTAKO N’GOURMA

L’exposition vente…
L’exposition a concerné plusieurs entreprises oeuvrant dans les domaines allant de la vente des matériaux de construction, en élévation, aux matériaux de toiture, en passant par le matériel électrique, les revêtements, le matériel de plomberie, les sanitaires. On a aussi retrouvé les volets assurance, sécurité incendie, assainissement avec l’ONEA, avec la SONABEL pour l’électricité et un stand pour la librairie spécialisée.
Pour ce qui est des matériaux locaux de construction, les BTC, les briques de pierre naturelle taillée, les briques de terre cuite, entre autres, ont été représentées.
Un stand représentait les « Eco matériaux » dans l’Eco construction, on y retrouvait un diaporama de bâtiments réalisés en « Eco Matériaux » dont celui du Musée de la Musique de Ouagadougou, en cours de rénovation par FISA BURKINA.

Le forum…
Le forum a permis aux professionnels et aux profanes d’échanger autour de « la ville et du développement durable », la première journée, puis autour de « l’architecture et la qualité environnementale », la seconde journée.
Avec des thèmes comme « le développement durable ; Enjeux et Défis », « l’aménagement urbain et le développement durable au Burkina » ; « Situation, enjeux et perspectives », ou encore « architecture écologique et qualité environnementale », « les matériaux locaux de construction et le développement durable », « l’efficacité énergétique dans les bâtiments ; amélioration des facteurs de puissance par la compassion », les débats ont été très enrichissants.
Ça a été le lieu pour s’informer des avancées des réflexions sur l’apport de la filière construction aux défis environnementaux. Les échanges ont permis à chacun de se faire idée sur les efforts qui peuvent être faits à partir de la conception de nos bâtiments à leur réalisation, pour créer un espace de vie confortable, pour minimiser nos différentes consommations d’énergie, et réduire les pollutions diverses.

Le bilan…
Notons de prime abord la faible participation aux activités du SICABAT, des professionnels, des décideurs et même du public profane.
Néanmoins, d’une manière générale, cette initiative du SICABAT est à saluer et à encourager fortement dans la mesure où cette plate forme créée, permet de contribuer à la prise de conscience collective des efforts qui peuvent être faits individuellement ou collectivement pour la promotion d’une architecture durable en préservant l’environnement.
Il faut quand même noter la difficulté de ce pari sans le soutien effectif des autorités politiques, des décideurs, des industriels, des architectes mais aussi des consommateurs…

jeudi 14 mai 2009

La chaux de COVEMI au Burkina Faso



La chaux vive de COVEMI produit au Burkina, vers Bobo-Dioulasso, a démontré d'être de bonne qualité, avec une adhérence optimale sur des murs en BTC, aussi si les rejets sont du 45%, mais le prix est trois fois moins cher de la chaux importée.

La chaux de COVEMI est cuite dans des fours semi industriels. Ils peuvent aussi produire de chaux déjà éteinte, mais qui coûte le double de la chaux vive.
On éteinte la chaux sur le chantier du Musée dans des fosses pour fabriquer de chaux en pâte, les fosses sont remplies d'eau (3 fois le volume de chaux) et après on ajoute la chaux. Ça évite que le gaz de la chaux soit dangereux pour les ouvriers. La chaux repose dans la fosse un minimum de 20 jours, après elle est tamisé comme dans le vidéo, avec de tamis nettoyés chaque trois ou quatre passages de chaux. La chaux tamisé est mélangé au sable, pour les enduit (deuxième couche) dans une proportion de 1 volume de chaux pour deux volumes de sables de rivière. Le mélange vient fait reposer avec remisage chaque jour, pendant une semaine avant la pose.