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mercredi 15 juillet 2009

Avancement chantier- juillet






Les travaux en cours
Après avoir terminé la deuxième couche des enduits extérieurs, on a préféré concentrer les efforts pour terminer le carrelage des coupoles, vu que la saison de pluie est en cours.

Les enduits résistent bien et même si les acrotères prennent l’humidité pendant la pluie, grâce à la chaux, sèchent vit.
Le mur participe à la régulation thermique et hygrométrique de la maison. L’enduit en chaux aérienne est compatible avec ce cycle naturel et y participe par l’épaisseur qu’on ajoute au mur.
On peut assister au phénomène thermique d’accumulation la journée et de restitution la nuit, de la chaleur grâce aux briques. Il existe en plus un phénomène hygrométrique pour ces matériaux car ils stockent l’eau en saison de pluies par exemple et la restituent en saison sèche. L’eau aqueuse du mur passe à l’état gazeux en libérant du froid, c’est un climatiseur naturel.

Notre mélange à la chaux et sable pour le mortier n’est pas encore vraiment fort, on essaie autre dosage de chaux et ciment, pour chercher un mortier résistant avec une prise plus rapide.
Les BTC stabilisé à la chaux sont encore faibles, on doit essayer différents types de terre et de nouveau mélange avec un minimum de 10% de chaux. Le mélange doit être mélasse avec une batteuse ou une bétonnière électrique.
On est en train d’expérimenter la latérite pour provoquer une réaction pouzolanique dans le mélange à la chaux.
Le principe est de combler le volume du vide entre les grains de sable, par :
• un volume complémentaire de fines,
• le volume du liant.
En effet, le dosage dépend essentiellement de la teneur en fines du sable : un bon sable doit avoir un «équivalent sable» de l'ordre de 75 %, c'est le pourcentage de sable propre par rapport aux fines. Les sables que l'on trouve couramment dans le commerce sont des sables lavés, ayant un équivalent sable supérieur à 90 %. Le rééquilibrage se fait donc :
soit avec des fines : c'est la meilleure solution :
autorise l'usage de sables locaux non lavés, lesquels apportent la couleur «locale» à l'enduit, aux joints,
le mortier acquerra des qualités d'hydraulicité,
économique.
Mais... un surdosage en fines entraîne un mortier à prise plus lente, sensible à la pluie et au gel sur une période plus longue, une diminution de sa résistance mécanique, et des retraits (faïençage).
soit avec le liant seul (surdosage) :
le risque de faïençage est réel,
élasticité moindre,
perméabilité réduite,
la couleur sera trop blanche,
peu économique.
Le dosage dépend aussi du foisonnement : le sable n'occupe pas le même volume lorsqu'il est sec que lorsqu'il est humide : plus le sable est humide, plus il foisonne et plus il faut en rajouter, pour un même volume de liant.
Les paramètres sont donc nombreux, lorsque l'on désire mettre en œuvre un mortier de qualité.
Le fait que la densité du ciment soit voisine de 1 a entraîné les professionnels à parler de kg/m³, ce qui est contraire à la règle de correspondance des unités de mesure : il est en effet plus logique de parler de proportions de volume à volume. Pour la chaux aérienne, la densité varie de 0,4 à 0,8, voire davantage, selon ses qualités : plus elle est légère, mieux elle convient pour des travaux fins : finition d'enduits, badigeons.
Les dosages sont donc toujours donnés en rapports de volume. À noter qu'une brouette remplie à ras contient 60 l.


La déco et le projet de Muséographie
On a vu différents projets de décoration mais on attend le projet définitif de Muséographie que l’équipe du Musée est en train de rédiger. On pense pour les appuies des instruments, à des matérieaux comme le bois, le cuivre et le tissu. Le rendez-vous pour mettre en place le projet définitif de la déco sera en septembre.

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